dimanche 11 février 2024

Montmirail - 1814


11 février 1814 - Napoléon à Montmirail.

La bataille de Montmirail se déroule le 11 février 1814 lors de la campagne de France. Elle oppose l'armée française de Napoléon 1er aux troupes russes du général Osten-Sacken et prussiennes du général Ludwig Yorck von Wartenburg. L'affrontement se solde par une victoire française.

La bataille de Montmirail par Horace Vernet

C'est arrivé il y a 210 ans.

L'Empereur, selon Marmont, est ivre de joie après la victoire de Champaubert. Blücher a maintenant ses armées trop éloignées pour se regrouper rapidement.

Ce 10 février 1814 au soir, Napoléon ordonne à Nansouty, commandant de toute la cavalerie de la Garde, de partir à trois heures du matin avec les 1e et 2e divisions de cavalerie de la Garde et la brigade d’infanterie du 6e corps pour arriver à huit heures à Montmirail. La division Ricard, doit partir à la même heure, la division Friant à quatre heures du matin, et Ney avec deux divisions de la Jeune Garde à six heures.

Mortier, à Sézanne, avec la division Defrance, la 3e division de la Vieille-Garde, part le 11 février à l’aube vers Montmirail, Napoléon y arrive à huit heures du matin. Il doit attendre l'arrivée des troupes encore en arrière avant de commencer toute attaque. À dix heures, la Vieille Garde et le reste de la division Ricard arrivent.

À midi, les Russes prennent le village de Marchais. Napoléon envoie à l’assaut de ce village la division Ricard, qui s’en empare mais est rapidement repoussée. Ce village sera repris et reperdu cinq fois de suite ! Même Friand, avec la Vieille Garde, envoyés en renfort, sont à deux doigts d’être submergée par le grand nombre des alliés.

Vers 15 heures, arrivent enfin le maréchal Mortier avec la division Michel de la Vieille Garde et la cavalerie de Defrance. L’Empereur ordonne aussitôt à sa cavalerie, et aux dragons de la Vieille Garde du général Dautancourt de se lancer à l'assaut des lignes russes.

Les fantassins alliés, aux ordres du prince von Osten-Sacken, sont refoulés en désordre dans les bois à proximité. Le flanc droit de l’armée russe devient isolé de son centre. Les dragons de Dautancourt se lancent à la poursuite des fuyards, les rattrapent et les taillent en pièces. Dautancourt écrit plus tard: “les dragons, qui ne donnaient que des coups de pointe, en firent dans cet endroit une véritable boucherie”, et l’Empereur: “mes dragons ont accompli des miracles”.

L'infanterie française refoule les Russes au-delà de Marchais, et malgré l’arrivée tardive des Prussiens du général Ludwig Yorck von Wartenburg, et la grande disparité des effectifs, 16.000 français avec 36 canons, contre 30.000 alliés et 104 canons,...

La victoire est française.


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